Imaginez le test suivant …
Vous êtes {professeur d’université, sociologue, journaliste, présentateur télé}, vous avez la possibilité de vous vous adressez à un large {auditoire, panel de personnes, public}.
Vous posez alors la question suivante :
Parmi vous, combien de personnes sont en couple ?
Une majorité de personnes {lèveront la main, répondront oui à cette question}.
Nouvelle question :
Parmi vous, combien de personnes ont déjà été infidèles ?
Dans ce cas, {très peu de mains resteront levées, beaucoup de personnes réagiront en riant, très peu de personnes oseront avouer par l’affirmative} …
La preuve ?
Cette conférence de Noël Biderman, fondateur et représentant {actif, dynamique, courageux} du site extraconjugal Ashley Madison (site historique et toujours leader sur le marché des rencontres extraconjugales au niveau international) devants différents {chefs d’entreprise, dirigeants, responsables, investisseurs, journalistes}..
Dans cette vidéo, Biderman insiste particulièrement sur plusieurs points :
Son introduction débute sur la différence qui existe entre :
– D’une part, « la réalité déclarée » {officielle, invisible, grise}.
– Et d’autre part, « la réalité révélée » {moins glorieuse, qui prend en compte nos défauts individuels, humains, nos doutes, nos problèmes personnels ou conjugaux}.
Sa conclusion revient sur l’idée d’institutionnaliser le site Ashley Madison (et les données qu’il peut partager) à travers des partenariats avec différentes universités américaines (ou différents spécialistes / chercheurs à travers le monde).
Entre temps, le Guru de l’infidélité aborde également la question de l’infidélité féminine, un phénomène somme toute assez récent mais qui intrigue toujours autant de monde (d’hommes ou de femmes, égalité des sexes oblige).
Autre question abordée : l’idée selon laquelle il convient {de prendre en compte, de considérer} que l’environnement {social, culturel, économique, institutionnel, étatique, juridique, politique} joue un rôle essentiel, pour ne pas dire déterminent.
Ce discours (bien rodé), le job de Biderman consiste précisément à {déculpabiliser, le développer, à promouvoir} l’infidélité.
Et cette démarche trouve encore de nombreux leviers au niveau international.
Surtout lorsque l’on connaît {la rentabilité, le CA} du site Ashley Madison.
- Près de 70 millions de personnes inscrites à travers le monde.
- Le site est implanté dans plus de 25 pays.
- Il est traduit dans une dizaine de langues (ndlr : lors de la première diffusion de cet article).
Et alors, {me, nous} direz-vous ?
Quel est le problème avec le fait d’accepter l’idée selon laquelle le fait {d’être infidèle, de vouloir aller voir ailleurs, de vouloir vivre de nouvelles expériences, de faire un distingo entre fidélité sentimentale et fidélité sexuelle} serait-il un tabou ?
Conclusion ?
– Il est particulièrement difficile d’avouer certaines choses (personnelles) en public.
– Mais qui peut affirmer être resté fidèle à son mari ou a sa femme après plus de une / cinq / dix / quinze / vingt années ou plus de {mariage, vie commune} ? Très peu de personnes en réalité !
D’ailleurs, toutes les dernières {enquêtes, études} anonymes l’indiquent : l’infidélité concernerait plus d’un couple sur trois …
Une telle proportion de couples infidèles ne peut être considérée comme une tendance marginale, mais bien comme un phénomène important (et que l’on retrouve d’ailleurs à chaque époque de l’histoire {française, italienne, espagnole, européenne, occidentale, asiatique ou même musulmane}).
Réfléchissez-y, le thème de l’infidélité n’est pas un thème anodin !
Il se révèle au contraire être un sujet passionnant pour mieux comprendre les enjeux qui se cristallisent autour du couple et de la sexualité …
D’ailleurs, vous ne seriez sans doute pas arrivé(e) au terme de cet article si le sujet ne vous intéressait pas …