Nous vous proposons ici la traduction d’un article paru sur le site lifesitenews.com (article original).
Cet article aborde différents points intéressants.
Nous espérons en tout cas vous trouverez vous aussi les idées qui y sont développées intéressantes.
Bonne lecture !
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D’après une étude réalisée par Paul Hemez – chercheur au National Center for Family and Marriage Research (NCFMR) de l’université de Green State (source) -, les américains consommateurs (consomment-mateurs) de porno seraient beaucoup moins nombreux à imaginer la possibilité d’être infidèles.
Cela ne semble pas être le cas des nouvelles générations.
Alors que près de 85% des américains considéraient qu’avoir une infidélité était un acte impardonnable il y a quelques années, la tendance semble s’inverser depuis 2014 / 2015, avec aujourd’hui moins de 80% de gens qui sont contre.
Comment expliquer ce renversement de tendance ?
Paul Hermez évoque un changement du côté des nouvelles générations (les personnes nées à autour de l’an 2000). Le niveau d’intolérance face à l’infidélité est de 75% chez des personnes de cette tranche d’âge …
Le chercheur évoque plusieurs hypothèses pour expliquer ce constat.
Il pointe en particulier l’influence sans doute considérable de l’industrie pornographique.
L’accès aux contenus pornographiques est devenu tellement courant que les nouvelles générations semblent presque trouver normal de voir son ou sa partenaire consommer du porno.
Exemples d’études qui illustrent ce phénomène aux Etats-Unis :
- Les travaux du Public Religion Research Institute en 2014 (source).
- Les travaux du Barna Group study (source)
La consommation de ce type de contenu gagne aussi du terrain au sein des couples qui se servent de ces supports pour stimuler leurs ébats.
Dans le même temps, certains spécialistes considèrent que cette banalisation du porno peut aussi nuire au couple.
C’est par exemple l’avis des thérapeutes Drs. John and Julie Gottman (source).
Pour le professeur Kyler Rasmussen de l’université de Calgary, plus une personne est exposée à la pornographie, plus elle est susceptible d’accepter l’idée d’être infidèle ou l’idée que son / sa partenaire puisse être infidèle.
L’infidélité étant une des principales causes de divorce, Rasmussen estime que le nombre de divorces pourrait augmenter dans les prochaines années du côté des personnes nées depuis les années 2000.
Il note aussi qu’il serait judicieux de plus sensibiliser les nouvelles générations sur les effets liés à la pornographie.