Esther Perel est une psychothérapeute reconnue aux Etats-Unis.
Un portrait publié par le New York Times la qualifie de « guérisseuse sexuelle » nationale (source).
Mais Esther ne propose pas ses services à tous les couples en difficulté.
La psychothérapeute est passionnée par un sujet en particulier : celui de l’infidélité.
- Elle travaille sur la publication d’un livre entièrement dédié aux relations infidèles (Affairs in the Age of Transparency / L’adultère à l’âge de la transparence).
- Et elle ne réserve ses conseils qu’aux seules personnes qui vivent une aventure extraconjugale.
Esther est donc particulièrement bien placer pour parler de ce sujet.
Et d’après elle, la majorité des personnes infidèles qui la consultent ne sont pas malheureuses en couple …
Autrement dit :
- Nombre d’infidèles sont en réalité heureux en couple.
- Ces personnes pourraient décider de quitter leur partenaire, mais elles n’ont généralement pas envie de se séparer (de divorcer).
Car, au fond, la tromperie n’est pas toujours le fruit d’une mésentente. Ces gens s’aiment même s’ils vont voir ailleurs.
Leur profil / parcours type :
- Ces personnes sont souvent en couple depuis plusieurs années.
- Elles pensent au départ qu’elles ne seront jamais infidèles.
- Elles sont généralement satisfaites par leur vie de couple, ce qui ne les empêche pas de transgresser l’interdit un jour ou l’autre.
Ce constat est également partagé par d’autres spécialistes.
Helen Fischer, anthropologue et chercheuse à l’université de Rutgers, avance les chiffres suivant. D’après ses recherches / travaux :
- 56% des hommes et 34% des femmes mariées qui ont fait face à l’infidélité de leur conjoint estiment néanmoins être heureux dans leur union. Comme si cela n’avait finalement pas compté.